Semblant et Nom-du-Père : conséquences de sa pluralisation

Carolina Koretzky est psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP.

Lors de la leçon du 13 avril 1976 du Séminaire XXIII Le sinthome, Lacan disait : « L’hypothèse de l’inconscient, Freud le souligne, ne peut tenir qu’à supposer le Nom-du-Père. Supposer le Nom-du-Père, certes, c’est Dieu. C’est en cela que la psychanalyse, de réussir, prouve que le Nom-du-Père, on peut aussi bien s’en passer. On peut aussi bien s’en passer à condition de s’en servir.1Lacan J., Le Séminaire, livre XXIII, Le sinthome, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2005, p. 136.» Nous tenterons d’élucider cette citation du dernier enseignement de Lacan, mais pour cela nous allons remonter dans le temps afin de chercher les traces et les tentatives fréquentes de Lacan qui, en questionnant la place occupée par le signifiant du Nom-du-père, met en évidence certaines impasses cliniques et conceptuelles. Interroger le statut du Nom-du-père dans la psychanalyse aboutit en une démonstration de son caractère de semblant et ouvrira vers sa pluralisation : du Nom-du-Père aux noms-du-père. Pourtant notre position vis-à-vis des semblant n’est pas cynique. Nous n’allons pas dénoncer les semblants en oubliant le réel, notre question sera clinique et éthique : quel est le bon usage des semblants qui permettra, non pas l’oubli, mais le surgissement d’un réel ?

  • 1
    Lacan J., Le Séminaire, livre XXIII, Le sinthome, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2005, p. 136.

Date et heure

Le ,

Lieu

MDA, 6 cours des Alliés 35500 Rennes

Autres informations

BureauRennes@acfvlbrennes.fr

Tarif

Inscription

https://www.associationcausefreudienne-vlb.com/evenement/semblant-et-nom-du-pere-consequences-de-sa-pluralisation/

Contact

Argument

Plus d’informations

Organisation

Liens externes