L’inconnu du Nord-express

Psynéma, de l’Envers de Paris organise une rencontre cinéma-psychanalyse autour du fils d’Alfred Hitchcock. En présence d’Hélène Girard, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP.

Argument

Strangers on a train s’est trouvé traduit par L’inconnu du Nord-expressCahiers du cinéma en mars 1952. Pour lui, Strangers on a train est le nom de cette ambition qui lui fait dire : « Je ne sache pas de films, qui, aujourd’hui, rendent mieux digne d’intérêt la condition de l’homme moderne qui est d’échapper à la déchéance sans le secours des dieux ».
Sous le titre Suprématie du sujet, JLG affirme : « Le signifiant et le signifié sont là portés si haut […] que de l’aventure de ce criminel, l’art de Hitchcock ne peut que nous montrer l’image prométhéenne de sa petite main assassine, que l’effroi face à l’éclat insoutenable du feu qu’elle dérobe ». Nous aurons à cœur d’essayer d’éclairer ce qui, pour nous, se dérobe aux dieux; que rencontrons-nous de si étranger à nous-même en prenant ce train?
Le film nous conte à cet égard une étrange partie de tennis; par ailleurs, la façon dont Hitchcock implique les corps et les objets est saisissante. Occasion de parler du nouage de l’engagement et du pari, notamment dans le discours analytique. La lecture du pari de Pascal par Lacan nous sera utile.