● En quoi le sentiment de culpabilité est-il fondamental dans l’expérience analytique ? Quel est le lien entre le sentiment de culpabilité et le “bien-dire” comme finalité de la cure ? Une psychanalyse guérit-elle du sentiment de culpabilité ? Jacques-Alain Miller nous propose ici une réflexion inédite sur une problématique cruciale et délicate.
● Résolument située du côté de l’éthique, la clinique psychanalytique fait fond sur la responsabilité du sujet. Le sujet éthique est un sujet de droit qui porte un jugement sur ses paroles et ses actes. Loin de tout déterminisme mécaniciste, il se questionne sur la cause qui l’anime.
● Si l’association libre est l’autorisation de dire des bêtises, l’invitation à dire n’importe quoi, la parole de l’analysant chemine pourtant sans céder à l’“irresponsabilité”. Il s’engage en disant au plus juste ce qui lui arrive, ce qui le touche, ce qu’il est. Il y a ainsi “un lien essentiel entre l’association libre et le sentiment de culpabilité”, pointe J.-A. Miller.
● Quant à l’analyste, il ne pose son acte qu’à partir d’une place vidée de culpabilité. Ce qui ne veut pas dire qu’il en est guéri en tant que sujet.
00:00 Le désir, irréductible à la mécanique
13:05 Clinique sous transfert
24:39 Entre irresponsabilité et culpabilité
42:47 Éthique et structure
1:09:10 Guérir de la culpabilité ?
Langues : espagnol ; sous-titres : français, anglais, italien, portugais & espagnol.