Les mots de l’enfance

L’ACF en Voie domitienne organise une rencontre cinéma et psychanalyse autour du film « Des mots qui restent » de Nurith Aviv en direction des 54èmes journées de l’École de la Cause freudienne « Phrases marquantes » en présence de Caroline Nissan, psychanalyste, membre de l’ECF, Adeline Yzac, écrivaine, Claude Sibony, psychologue clinicien, membre de l’ACF en VD, Antonio Fulleda, juriste, président de la Colonie espagnole.

Argument

« Les phrases entendues dans l’enfance sont bien souvent celles qui restent inoubliables, voire
ineffaçables, ou qui relèvent d’un refoulement¹Argument des J54 « Phrases marquantes », J54-ARGUMENT-Lilia-Mahjoub-DEF4-corr-.pdf (causefreudienne.org) .». Nurith Aviv nous permet avec ce beau documentaire, un périple à travers le temps, les mots et leur musique. On peut y entendre que le corps de chaque Un, d’avoir été parlé, a été affecté, touché par des paroles. Une langue, des
mots, une mélodie ont fait trace pour le sujet marquant son enfance. Des mots qui ne s’effacent
pas, une lalangue dont la poésie sonore continue à œuvrer dans le destin de chacun des
personnages. « Ce sont les hasards qui nous poussent à droite et à gauche, et dont nous faisons
notre destin, car c’est nous qui le tressons comme tel […]. Nous sommes parlés et à cause de
ça, nous faisons, des hasards qui nous poussent, quelque chose de tramé. En effet, il y a une
trame – nous appelons ça notre destin²Lacan J., « Joyce le Symptôme », Le Séminaire, livre XXIII, Le Sinthome, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2005, p 162-163.»

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  Argument des J54 « Phrases marquantes », J54-ARGUMENT-Lilia-Mahjoub-DEF4-corr-.pdf (causefreudienne.org) .
• 2
  Lacan J., « Joyce le Symptôme », Le Séminaire, livre XXIII, Le Sinthome, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2005, p 162-163.