Conversation en direction de la 8ème journée de l’Institut de l’Enfant, avec Marie Desplechin, écrivaine et Laure Naveau, psychanalyste, membre de l’ECF
Argument
Le 31 décembre 1966, les auditeurs de France Culture, entendaient le psychiatre J. Lacan parler de l’œuvre de Lewis Caroll Alice au pays des Merveilles. Il soulignait qu’« on y discerne que sans user d’aucun trouble, on peut produire le malaise, et que de ce malaise il découle une joie singulière1Les Nuits de France Culture, https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/extrait-analyse-spectrale-d-alice-jacques-lacan-a-propos-de-alice-au-pays-des-merveilles-de-lewis-carroll-1ere-diffusion-31-12-1966-7551519. Petits et grands ont pu éprouver malaise et joie à la lecture de cette histoire. Alors, en quoi l’œuvre nous atteint tous ? Qu’est ce qui, des aventures d’Alice, nous regarde ?
La joie éprouvée par un enfant à la lecture d’une fiction, peut se nouer à un certain malaise : une image, une intonation, un regard, peut prendre forme de figure d’épouvante ou de cauchemar. Les parents ou adultes proches de l’enfant (assistante maternelle, professeurs des écoles etc) peuvent en être les témoins. Comment entendre ce glissement, cette prise réciproque du rêve à la réalité ? « Il arrive qu’un enfant passe facilement du récit de son rêve à un récit qui nous paraît emprunté à des histoires entendues, contes, films, voire jeux vidéo (…) Toutes sortes d’histoires que nous pouvons alors considérer comme du matériel associatif, dont la forme déployée est souvent désignée du terme dépréciatif de fabulation 2Roy Daniel, Rêves et fantasmes chez l’enfant, Une introduction à la 8e journée de l’Institut psychanalytique de l’Enfant du Champ freudien (qui aura lieu en mars 2025, prononcée en clôture de la 7e, 18 mars 2023. Texte établi avec Romain Aubé et Ève Miller-Rose.)». Que peut en dire la psychanalyse ? Pour la psychanalyse, les fabulations de l’enfant ont même valeur que les signifiants du rêve, elles sont la marque du travail de l’inconscient. Quelles portes ouvrent les fictions chez l’enfant ? Qu’il les lise ou quelles lui soient contées, quel usage en fait-il ? De quoi sont-elles l’enforme ?
Le 30 novembre, en présence de Marie Desplechin, écrivaine et autrice de littérature pour la jeunesse et Laure Naveau, Analyste Membre de l’École de la Cause Freudienne à Paris, nous nous mettrons dans les pas d’Alice pour saisir comment les fictions ouvrent les enfants au goût des merveilles, et à un au-delà.
Date et heure
Le ,
Lieu
Lycée Saint-Marc
10 rue Sainte-Hélène
69002 Lyon
Autres informations
Renseignements : lyon.acfra@gmail.com
Tarif
25 euros
20 euros pour les étudiants
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Organisation
Vers le site de l’ACF en Rhône-Alpes
https://acfrhonealpes.fr/