Du « Il n’y a pas » au « Il y a »

Argument

« Il n’y a pas de rapport sexuel » : tel est l’aphorisme de Lacan rendant compte de l’impossible à quoi répond tout discours. Est-ce là, le bout d’une analyse qu’on aura voulu mener… jusqu’à son bout ? Sans doute le verloren Objekt freudien trouve-t-il place et terme au sein des fameux « quatre discours » dont Lacan commit l’écriture¹Cf. Lacan J., Le Séminaire, livre xvii, L’Envers de la psychanalyse, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1991 & Question VII, « Radiophonie », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 443-447. ; quod, toutefois, du « il y a » à nul autre pareil, qui ek-siste au secours qu’offrent les discours, fût-ce celui de l’analyste ?  Avoir l’heur et le goût que ce « il y a », incurable, parvienne à destination, ne contredit pas le « il n’y a pas » que démontre la structure. Duplicité, donc : me convoquant dès lors à devoir distinguer ; structure et hors structure : adresse et destination ; interprétation et lecture ; cause et sans loi ; principe et méthode ; symptôme et sinthome ; l’Autre et l’Un.

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  Cf. Lacan J., Le Séminaire, livre xvii, L’Envers de la psychanalyse, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1991 & Question VII, « Radiophonie », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 443-447.