Le CPCT-Paris invite Guy Poblome, psychanalyste, membre de l’ECF pour une soirée clinique.
Argument
Le temps est compté au CPCT : pas plus de 16 séances. Une consultation, dont la conclusion détermine la possibilité d’y entrer, puis des séances toujours prises une par une, jusqu’à la fin du traitement. La fin est le terme auquel s’arrête une chose dans le temps ou dans l’espace, il donne une limite mais aussi un but. « C’est un début de traitement ; nous sommes à mi-parcours ; il reste deux séances. » Voilà ce que chacun se dit au CPCT-Paris lors des multiples réunions cliniques. Si le patient s’engage dans le travail pour une durée connue à l’avance, la fin concerne aussi celui qui reçoit. La construction du cas est nécessaire pour rendre-compte des opérations du praticien dans ce court laps de temps. En effet, « ce n’est pas le temps de l’horloge qui, à lui seul, va produire un effet de précipitation 1Cottet S., « Raccourcir le temps pour comprendre », L’inconscient éclair, Temporalité et éthique au CPCT, Collection rue Huysmans, 2019, p. 17.», notait Serge Cottet. Le traitement est rythmé, scandé, avec une certaine hâte, mais pas sans être au diapason d’une lecture sur-mesure. Le temps, d’être « toujours articulé au signifiant 2Miller J.-A., « La séance analytique », La Cause freudienne, n° 46, octobre 2000, p. 9.», est singulier. Alors, la fin du traitement est-elle une dernière scansion ? J.-A. Miller indique qu’il s’agit, au terme de la séance, de « reconduire le sujet à la réalité commune 3Ibid., p. 7.». Pouvons-nous utiliser cette précieuse indication pour la fin des traitements au CPCT ? Y a-t-il des fins propres à la psychanalyse appliquée ? La prochaine soirée clinique du CPCT-Paris avec Guy Poblome tentera d’en cerner une logique, au cas par cas.
Date et heure
Le ,
Lieu
Autres informations
Renseignements : mail.cpct.paris@gmail.com
Tarif
Visio uniquement: 15 euros
Inscription
https://my.weezevent.com/fins-de-traitements-au-cpct-paris